lundi 25 juin 2012

Ce n'est qu'un au revoir, un livre peut en cacher un autre

Les voici les voilà, les livres des écrivains en herbe
de Morteaux-Couliboeuf !
Ouverture des cartons et picotements au coeur... Tindin !


Olivera, de la médiathèque de Falaise, se jette dessus et le dévore...


Un peu plus tard, c'est le grand goûter...
Les enfants sont là, les parents aussi,
et les oeuvres des artistes également,
attendant les regards sur les murs de l'école.








Et c'est parti : chansons qui font travailler
mon "self-control" de larmes,
discours et... et... on fait durer le plaisir
(pardon, la torture, l'attente)...
et... les livres, enfin !

Là, il fallait y être pour le voir :
une bonne centaine d'enfants
qui ne tenaient plus en place
se plongent dans LEUR livre.
Silence, émotion, fierté.
On n'entend plus que les mouches voler.

Le bonheur est total.
D'autant que les parents ont préparé
une multitude de gâteaux plus délicieux
les uns que les autres (on les en remercie encore).
On mange, on boit - tout de même, hein ! -
et on discute.
On se dédicace des livres mutuellement :
- Je te signe un Mamie Poule,
mais toi tu écris ton nom dans
mon "Et toi, tu lis quoi ?", d'accord ?
- D'accord.
Puis vient le moment de se quitter.
Le rangement.
Les pièces de l'appartement
où j'ai vécu ces quatre mois,
une par une, se vident.
Mon bureau si encombré soupire.


Les cartons se remplissent, de souvenirs et de cadeaux. Cela sent le départ.


 Mais, comme un train peut en cacher un autre,
un livre peut en cacher un autre...


Et je terminerai par ce joli dessin,
qui ressemble à moi aujourd'hui.
Snif ! snif !
Merci les enfants, une fois de plus.
Et merci aux grands, aussi, ils le savent.


Ce n'est qu'un au revoir.
A vous tous, présents ou absents ce jour-là.
A ceux que je n'ai pas eu le temps de saluer, pardon.
Je vous souhaite de bonnes vacances,
et bon voyage dans le futur.
Christine.

P.S. :
Comment ? Vous ne l'avez pas encore ?
MAIS LE LIVRE !
Vite, rendez-vous à la librairie Le Conquérant
à Falaise, ou bien demandez-le à l'école de Morteaux.
Il coûte 5 petits euros qui rendent heureux.

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